Olivier's weBlog

Me voici donc samedi après midi, sortant de cinq heures de réunion. Il fait une chaleur qui serait considérée comme étouffante par tout individu normal. Je suis bien. Le soleil a brillé toute la journée et les quelques nuages du soir me promettent la pluie tropicale quotidienne. J'ai bien 800 mètres à monter pour rentrer chez moi et cette pluie sera la bienvenue. A l'heure juste, quelques gouttes silencieuses viennent rafraîchir l'air et humidifier la terre qui se met à décharger le parfum subtil d'une végêtation riche (impossible à identifier pour moi). Je me prépare à me doucher, puis possiblement ressortir manger un morceau ou même me coucher directement.

Il est vrai que j'ai fait un repas gargantuesque ce midi avec un nombre incalculable de plats. Voila que j'arrive à l'appartement qui est plein. Et oui, j'ai tous les jeunes du groupe de prière de David et Buffy qui sont venu prier, chanter et discuter gaillardement dans le salon. Ok, manoeuvre d'évasion. D'abord une douche puis direction le village de Mont'Kiara. Je vais retourner me faire tordre le squelette.

Je me dirige donc sous le soleil qui est de retour, vers le "Thai Sanctuary", bien décidé à éviter le jeune homme de la dernière fois. Pas de chance, c'est lui qui fait l'accueil. Il est trop tard pour faire demi-tour, il s'est déjà précipité pour m'ouvrir la porte en m'envoyant force sourires d'anticipation. Le rituel s'installe, thé, présentation du "menu" (une plaquette où me sont présentés les différentes sortes de massages avec leur durée et leur prix) et la question "Male therapist or female therapist". J'ai déjà choisit mais je laisse un temps avant de répondre d'un air dégagé "female therapist" pour ne pas lui faire perdre la face. Et là vient la question qui me sauve : "young therapist or experienced therapist".

Sans hésiter je répond "experienced therapist" car si thérapiste il y a, (ce sera bientôt remboursé par la sécu), j'aime autant qu'elle soit expérimentée, car à moins d'être particulièrement tordu (avec les européens, on s'attend à tout) je ne pense pas qu'il reste de confusion quant au fait que je suis venu pour un massage sans supplément (il y en a un peu plus, je vous le met quand même ?). Il me dirige jusqu'à la petite alcove de la dernière fois, puis après un dernier regard langoureux vers le matelas qui ne vit pas nos ébats la semaine dernière, il me laisse me changer.

Entrèe de la masseuse. Là, il faut que j'ouvre une parenthèse pour que vous saisissiez mon angoisse du moment. Il y a deux ans, lors de notre premier passage en Thailande, Virginie et moi avons passé quelques temps à Hua Hin. Nous allions nous faire masser tous les jours dans un salon où il y avait pas mal de masseuses. Pourtant, chaque fois, Virginie se retrouvait en face de la même masseuse qui devait peser un quintal. Elle ne manquait jamais d'écraser une cheville à ma chère et tendre ou de la faire atrocement souffrir, jusqu'au jour où je tentais de sauver ma femme en proposant l'échange de nos masseuses. Pour lui permettre de sauver la face, j'avais éxigé d'être massé par le monstre car je voulais un massage "fort". Cet épisode m'avait valu de boiter pendant une semaine. Fin de la parenthèse, ma masseuse a effectivement le gabarit nécessaire au massage d'un éléphant.

Bon, pour être franc, je vais vous décevoir, c'est un des meilleurs massage que j'ai eu. Force et douceur, expertise et écoute du patient. Ah si, un détail amusant, nous avons eu une petite conversation. Comme beaucoup de Thai, elle ne parle pas un mot d'anglais, donc nous communiquons par gestes essentiellement (et elle connait deux ou trois mots de malais comme moi). Elle me fait comprendre qu'il faut que je mange (makan, premier mot dans le manuel de survie) parce que je suis trop maigre. Elle me montre son petit doigt puis fait un geste vers moi, puis montre son pouce et fait un geste vers elle. Ce qui est amusant, c'est que son petit doigt est plus gros que mon pouce et considérablement plus rembourré. Je retournerai la voir la semaine prochaine, c'est sûr.

There are some 1500 french in Kuala Lumpur, the proud capital of Malaysia. How come I haven't met any? Still, I haven't been around much since I'm pretty busy. I guess I'll discover a lot more about the city once my wife comes over. I still haven't found any reliable street maps, but I use a combination of very rough map that shows a few locations around KL and a more detailed one of the center. The only reliable map on the internet is GoogleEarth and it doesn't know the streets of KL.

I wonder how long I have to stay arround here before I start to understand the layout. It seems that it's a very european thing to need a map. Still, I like to know "which way" and "how far". I guess I'll stop caring pretty soon, because taxis know some of the places I have to go to and I think I know the way to my home or my office from the center of KL. I'll add other places as time goes by.

What an incredible city. You'll find some very modern places and some older. Some places, you'd think yourself in a western country, others remind you of other asian capitals. The incredible mixture beween the proud tall buildings and the rain forest is mirrored in the mixture of cultures, languages, religions and skin colours. Everybody seems to speak English fairly well, so it's not too bad if I don't speak Malay. I can still remember some indonesian, but there are a lot of discrepancies between the two languages and some key differences which make me very careful.

I don't want to say the wrong thing. It's easy for a loud mouthed frenchman to hurt someone's feelings and I can't afford to make enemies yet. So, to resume with the variety of the population mix in KL, here is probably the most cosmopolitan city I've ever lived in. I'd like my children to grow up in such an environment to shield them from the dangers of a closed world, closed mind, closed heart.