Olivier's weBlog

Calendrier

« mai 2006 »
lunmarmerjeuvensamdim
1234567
891011121314
15161718192021
22232425262728
293031

Syndication

mardi 30 mai 2006

Parlons de votre race !

Tous les hommes naissent etc.

Sauf que c'est même pas vrai. Je n'ai pas besoin de faire de dessin pour dire qu'en France, pays des droits de l'homme, tu n'as pas le même droit au travail si tu te prénommes Mohamed ou si ta peau est noir que si tu t'appelles Dupont. Et bon, faut pas prononcer le mot juif, ni le mot noir dans un contexte qui pourrait etre compris comme une distinction entre des personnes. Et bien ici, c'est écrit noir sur blanc. Les malais de race malaise et de religion d'état, ont les droits. Les autres, malais qui auraient renoncé à la religion musulmane, chinois, indiens ou personnes aillant embrassé la religion plus tard, ont les devoirs. Et c'est partout. Les logements reservés, les impots, les aides. Le droit à l'éducation publique, les postes dans la fonction publique, le droit de faire des affaires avec l'état.
Je me demande comment ça passe avec l'ONU... Notez qu'il n'y a pas trop de problèmes. On n'est pas chez des sauvages non plus et les communautés brimés (chinois et indiens) s'en sortent tellement mieux que les malais pure souches (enfin, pas la tranche hyper riche qui dirige le pays évidemment)... En tout cas, ici, on peux écrire "cherche vendeuse, chinoise de préférence" sans risquer un procès. Alors qu'essayez d'écrire "cherche vendeuse, juive de préférence" dans un magasin du sentier, même si c'est exactement ce que vous voulez et que vous allez recruter, vous risquez un procès mahousse.

Et ça marche quand même

En fait, la compétence fait vraiment la différence. Dans ma boîte qui est une boîte de chinois, on a aussi un malais et un indien. Ben ils sont bons. C'est tout. Et je recrute un pakistannais dans deux semaines, et il est bon. Pas de secret, on préfère les chinois ou les personnes avec lesquelles on va pouvoir communiquer sans bourdes de traduction, mais on veux bien faire un petit détour pour aller chercher de la compétence.
Quand je pense aux australiens qui font probablement autant de mal aux aborigènes maintenant en essayant de racheter leur faute en les surprotégeant, en les archisubventionnant, qu'en les exterminant à l'époque où ils n'avaient pas exactement décidé s'il s'agissait d'animaux évolués ou de primates dégénérés... En tout cas, les "injustices" et "atteintes au droit de l'homme" que je vois ici me font moins hurler que l'idée qu'on puisse mettre mes enfants devant la télévision française. Ca, ce serait une atteinte intolérable.

Et hop, un petit saut à Bangkok

La ville du sourire

Je ne sais pas combien de fois je l'ai déjà dit, mais pour ceux qui ne l'ont pas encore compris, j'adore Bangkok, ici, même Tom Cruise est plus petit. Ou plutôt, Virginie et moi avons trouvé nos marques dans cette ville et nous nous y sentons à l'aise. Ou plutôt nous nous y sentions bien. Ah, oui, l'imparfait de l'indicatif. Il fallait qu'on y fasse un tour pour se rafraichir les idées. Et puis Kuala Lumpur, ca m'avait un peu donné de mauvaises habitudes. Donc, un saut de puce et nous voila de nouveau dans les odeurs de Bangkok. C'est vrai que ça pue. Pas la schlingance appétissante du dourian oublié, pas la polution parisienne qui file la sinusite, non. C'est des bouffées de végêtation luxuriante pourrissant dans une eau stagnante et chaude, avec le caoutchouc brûlé des pneux surchauffés, le mélange deux-temps pour tondeuse (quoique les touctoucs semblent marcher à l'essence normale) et des tas de choses difficiles à identifier.
On s'y fait très vite, mais c'est là qu'on voit qu'il y a des degrés dans la puanteur. Pour l'intensité, je mettrais Jakarta avec Saigon au plus bas de l'égout et Kuala Lumpur avec Londres en haut. Quelque part au milieu, les puanteurs très différentes de Paris ou de Bangkok. Ah maintenant pour la qualité de l'odeur, je préfère les villes asiatiques. Tiens, juste pour rire, le code de Bangkok, c'est BKK, et celui de Kuala Lumpur c'est KUL. Cela me donne de quoi occuper mes enfants pendant des heures. Quoiqu'Elise commence à avoir des exigences en matière de jeux de mots (devant le magazin d'Estée Lauder, elle m'a dit qu'il fallait tester l'odeur de tous les parfums...) Je commence à voir la différence entre les deux villes en demandant le tarif à un taxi... nous optons pour le bus. On m'a dit que c'était à côté de Siam. Renseignement pris, l'hotel que m'a réservé la compagnie est sur Silom Road, qui est quand même franchement plus au sud.

Enfer et Damnation

Un bus nous y emmène. Nous sommes les seuls passagers. La fille des billets joue avec Jean pendant quelques minutes puis part faire un calin au chauffeur. C'est très sympa, ils vont nous arrêter à la bonne rue qu'ils ont repérés sur notre plan. On roule longtemps, très longtemps dans ce vieux bus tout branlant. Puis on réveille tout le monde, nous sommes arrivé à Saladaeng Road. Bon, à pied, je me trompe trois fois de chemin avant de comprendre le plan. Les noms de rue sont écrit essentiellement en vermicel, clé à molette, spermatozoïde, et les traductions en anglais varient d'un bout à l'autre de la rue. Sinon, c'est un peu comme Londres ou Kuala Lumpur, les numéros de rues et les noms des rues sont un peu folklorique (la Jalan Segambut 38/1, n'est ni à côté de la Jalan Segambut, ni à côté des Jalan Segambut 38/2 38/3 et 38/4, elle prolonge la Jalan 50/1. Si si, Jalan tout court, ce qui veux dire "rue". De même, le numéro 56 de Silom road, n'est pas sur Silom road directement, mais dans une ruelle qui part entre le numéro 62/2-4 et le 62/5-7. Amusant, non?)
Donc, nous voici donc tous les cinq à dix heures du soir en train de chercher un hôtel qu'on m'a soi-disant réservé. A côté de Pat Pong. Le quartier le plus mal famé de la planète. Un bébé endormi, un enfant à chaque main, nous voila en train de se faufiler entre une pute, un travesti, une pute, un travesti à la recherche d'un hotel. Un coupe gorge... cent metres dans le noir et nous voila au pied d'un hotel "luxurious" : le Chin House. Recommandé par le guide des hotels pour les chinois (tu m'étonnes). Il est effectivement luxurious, comme le prix d'ailleurs que je découvre car la compagnie a oublié de financer cette joyeuse chose. Donc, je me retrouve raquetté de tout mon liquide par ces escrocs qui m'appliquent un taux de change ou ils se prennent 20%. 100$ la nuit ! ben ils ne s'embêtent pas les salauds, et à ce prix là, j'ai un grand lit pour nous cinq, hahaha et le petit déjeuner pour 1. Mais j'ai une cuisine entièrement équipée au cas où, je ne sais pas moi, j'ai envie de mettre le bébé au micro-onde. Bon, dès le lendemain, on se casse et on retourne dans nos quartiers préférés, à côté du Chatuchak parc, du week-end market, à 15$ la nuit avec tous les lits qu'il faut. Et nos masseuses nous reconnaissent, et les gens de l'hotel, et la boutique de café en face.
Enfin, en vrai, je suis super content d'être de retour à KL, c'est vraiment chez moi maintenant.

vendredi 26 mai 2006

En attendant le deluge

Saison seche, saison humide ?

Evidemment, posee comme ca a un autochtone, la question amene de nombreuses reponses. Les francais sur place aussi, ont des avis tres divers et toujours motives par une grande connaissance meteorologique poussee, probablement acquise lors d'un doctorat de mecanique des fluides ou bien d'une discussion avec une shampouineuse chez un capilliculteur biocosmeticien. Quelle que soit la veritable reponse a cette question, je peux vous assurer que les premieres contentes sont les grenouilles. En tant que froggy, je devrais m'en rejouir, mais je vous le dit tout net, il pleut. Pas que cela me soit desagreable, non. J'aime plutot la pluie ici : pas froide, pas tout le temps, pas trop longtemps. Sauf que parfois, c'est violent. Et puis parfois ca dure. Et puis parfois, je veux rentrer a la maison et c'est quand meme un bon petit quart d'heure de course a pied sous l'autoroute, puis a decouvert avec une grosse montee.
Donc hier soir, vers 21 heures, c'etait un de ces moments la. J'ai vraiment envie de rentrer a la maison et la pluie etait tellement forte, le vent la poussait sous l'autoroute qui aurait du me proteger. C'est difficile a decrire: en un metre, on est trempe. Comme un seau d'eau sur la tete. Et ca ne s'arrete pas. Au bout de trois metres, j'ai les chaussures pleines d'eau. Et plein les yeux, je ne vois plus rien, j'ai failli me prendre un arbre. Plus loin, dans la partie en pente, j'ai un torrent d'eau autour des pieds, j'ai l'impression que je pourrais etre emporte a chaque instant... Je croise les ouvriers qui sortent des chantiers, on eclate de rire, a mon approche, un chorus de salutations. Ils ont l'habitude et c'est vrai que c'est plutot drole.

Arrivee au poste de garde

Bon, la securite qui veille en bas du complex ou nous habitons est assuree par des malais tres sympatiques qui se sont sagement abrites dans leur casemate, spacieuse, air-conditionnee, eclairee, confortable... Ca les fait carrement rire. Tous les matins, ils regardent d'un oeil goguenard, le francais qui va au boulot a pied, dans un monde ou tout le monde se deplace en voiture meme pour la promenade du chien. Celui qui me declenche la porte me fait des grand signes, puis me montre son portable. Apres explication, il est en train de me dire que ces choses la ne sont pas etanches...
Je marche (c'est vraiment plus la peine de courrir) jusqu'a l'abri du parking qui communique avec notre lobby. La, je sors mon portable avec peine de ma poche, et ben il marche encore !!! bravo a la technologie Motorola. Faut dire, le telephone le moins cher (200 RM = 45 euros) et en plus il resiste a l'eau, content. Je profite de cet arret pour vider mes chaussures, enlever mes chaussettes, les essorer etc. Je construis une belle flaque d'eau. Tout plein impressionne je suis. Par contre, mes allumettes, mon briquet, tiens, j'avais pas de cigarette, tant mieux. J'espere que Virginie n'a pas mis la clim...

mercredi 24 mai 2006

La theorie des sourates

Ecole francaise, 7 h 30

Il est 9 heures et demi, je suis assis a mon bureau comme si rien de tout cela n'avait eu lieu. Pourtant, si on regarde mes pieds, on peut admirer la couleur rouge de la fertile terre locale. Pourquoi j'ai les pieds boueux ? Bon, Virginie m'a commande un taxi ce matin a 7 heures pour que je puisse rencontrer Martine, la maitresse d'Elise. Oui, ma femme m'arrange des rendez-vous avec ma maitresse, c'est tres courant chez les français. Je suis donc parti vers le Lycée Français de Kuala Lumpur, prononcez LFKL, au milieu des bidons villes de Segambut. La, j'ai laisse le taxi avec 5 RM au compteur et la ferme intention de le reprendre pour arriver au travail avant tout le monde pour ouvrir les locaux (J'ai les clés parce que j'ai bossé jusqu'à 21 heures hier soir). Comme les taxis ne connaissent pas du tout ce coin qui vient a peine de commencer a se construire, il est vital que je garde mon taxi a fin de pouvoir retourner tranquille au boulot.
Manque de pot, un succédané d'andouille m'a kidnappe mon taxi. Il a du lui payer ce que je lui devais et s'est joyeusement braconne le gus pour une somme ridicule... Bref, me voila comme un gland, au milieu de nulle part. Bon, ce n'est pas si loin que ça, je repars a la recherche de la grand route. Je n'ai pas fait 100 mètres que je suis entre deux rangées de travaux avec des camions qui foncent dans toutes les directions. C'est la que j'ai du sauter dans une flaque de boue pour éviter de finir en crêpe malaise, la version rouge de la crepe bretonne. Maintenant, vous pourriez vous interroger sur la signification du titre de ce billet. J'y viens.

Jalan Segambut, 8 h 02

L'heure n'est donnée ici que pour simuler une sorte de style journalistique particulièrement apprécié chez les mongoliens de la télévision. Pour commencer, sur cette route, j'ai deux avantages, je sais ou je suis (dans la boue a Segambut) et je sais ou je vais (a Mont Kiara a 3-4 km au Sud). Maintenant, il faut dire que les malais sont tres pieux (Ceci pour corroborer la théorie de Bruno, dite théorie des sourates). Donc, les routes sont traces en concordance avec le Coran et si possible en dessinant le plus fidèlement possible quelques sourates bien choisies et si possible en écriture coranique traditionnelle, c'est plus joli. Donc (je ne sais pas si vous me suivez toujours, mais tout cela est tres logique), pour aller au Sud, il suffit d'aller un peu vers le nord, puis suivre les panneaux "Mont Kiara" vers l'Est, puis demander son chemin trois fois pour confirmer, encore vers l'Est (je vois les tours Petronas a l'horizon) puis obliquer rondement (le cote vermicelle de l'écriture arabe) vers le Sud-Est, toujours sur la même route (non, non, je n'ai pas pris a droite, c'est la route qui fait gentiment des tours et des détours).
C'est clair, Bruno me l'avait bien dit, les malais sont pieux et ont un grand sens artistique. Bon, je suis tomber sur une grande route, j'ai reconnu l'endroit, près de Plaza Damas, j'ai attrape un taxi et il m'a fait le reste du chemin pour 3 RM. Ouf, je suis arrive a temps, j'ai ouvert les bureaux, il ne me reste plus qu'a aller me rincer les pieds rouges. N'empêche que la prochaine fois, le taxi, ben je lui pique ses clefs de contact. Allez, bisous, j'ai encore une grosse journée devant moi.

mercredi 17 mai 2006

Gold class

MI-III

Vous êtes déjà allé au cinéma. Vous avez probablement déjà vu un film avec Tom "Pouce" Cruise. Vous avez déjà éclaté de rire en pensant aux deux types à quatre pates en train de déplacer les caisses sous ses pieds pour donner l'impression qu'il est à la même hauteur que les autres. Vous l'avez déjà regardé côte à côte avec Nicle Kidman en pensant "Je n'avais jamais remarqué à quel point elle était grande". Tout cela est déjà classique pour vous, de bons moments cinématographiques s'il en fût, mais vous n'avez peut-être pas vécu l'expérience "Gold class". Nous, si. Hier, poussé par le feu de l'évasion, secondés par Mhay, l'extraordinaire Baby-sitteuse de classe internationnale qui nous a gardé les monstres, nous avons vu MI-III en Gold class.
Après une petite attente dans un salon digne des salles d'attente de la First class de Air France, nous avons été propulsés vers nos fauteuils inclinables dans une immense salle de cinéma où il ne doit y avoir que 30 places à tout casser. Là, allongés côte-à-côte, avec un petit bouton pour appeler les hôtesses au cas où, je ne sais pas, la faim où la soif, le mal de l'air ou autre, nous ayons besoin d'assistance. Et nous vîmes ce merveilleux film dont l'intelligence toute américaine nous laisse largement deviner un acteur-producteur-scénariste scientologue au minimum, nain de surcrois. Ce qui me rappelle les réactions de Virginie: lorsqu'il se vantait d'avoir eu un katana fait sur mesure pour lui, "Il l'ont taillé dans un cure-dent ?" ou lorsqu'il glissait à côté de sa moto, "Voilà l'intérêt d'avoir des grosses talonettes". J'en passe de bien meilleurs. L'essentiel est que nous avons passé un très bon moment.

lundi 15 mai 2006

Alerte au rongeur !

La fête des mères

Fête commerciale s'il en fût, avec un lourd passé pétainiste aussi, la fête des mères garde pour les hommes français un côté effrayant avec la culpabilité de l'oubli comme l'anniversaire de mariage et celui de la belle mère. De ce côté là, je suis plutôt gaté car si j'oubli toujours l'anniversaire de mariage, ma femme aussi et pour celui de ma belle maman, il est synchrone avec la fête des morts, donc j'y pense chaque fois que les chrysantèmes nous envahissent à la toussaint. Pour la fête des mères par contre, je suis toujours craque dedans (ou crack boursier, c'est comme vous voulez). Ce coup-ci, Virginie s'est offert un cadeau pour Elise... Oui, nous vivons beaucoup au travers de nos gamins auxquels nous pourrissont la vie en leur refusant les passages normaux de la vie de tout un chacun (non tu n'auras pas de chocolat etc).
J'y viens, j'y viens, le cadeau, c'est un abominable cochon dans un pays musulman, mais ce n'est pas trop grave car il est presque malais, il est indien. C'est une femelle et elle s'appelle Cookies (ou couquise pour rimer avec Elise). Elle est mignone comme tout, même si elle laisse toujours derrière elle de petites offrandes fécales dont mon drap se serait bien passé. Je ne résiste pas au plaisir de vous laisser une photo du rongeur en question. Oui, c'est un cochon d'Inde et oui, ça sent mauvais. Elle a une très jolie cage avec une petite maison.
Installée sur Elise vue de plus près

Révolution dans les télécommunications

Me voici connecté !

Dernier représentant d'une résistance devenue ridicule, j'avais réussi à échapper à la dictature du portable. C'est maintenant du passé, je suis maintenant relié aux ondes hertziennes par l'intermédiaire d'un petit objet oblong munis de petites touches et tout et tout. Pour pouvoir me pourrir la vie en réunion, interrompre mes coïts et gacher mon repos bien mérité, il vous suffit donc de composer le 00 pour avoir l'internationnal, suivit du 60 pour la Malaisie, puis le 17 29 421 59. Et voilà.
Comme je le disais, maintenant, mes amis peuvent me joindre, il ne me reste plus qu'à m'en faire. Ceci dit, j'ai déjà ressenti les avantages indéniables qu'il y a à posséder un tel objet, les rendez-vous flous, les appels de taxis, la sensation d'être connecté, quoi. Maintenant, je garde une certaine méfiance quant à la place que cet objet prend dans nos vies et à l'éducation qu'il convient de montrer dans son utilisation. J'ai bien repéré comment le mettre en mode vibrant ou silencieux. Allez, c'est la fin d'une époque, on enterre le dernier millénaire avec un peu de retard, mais c'est fini.

Le monde est petit

Bruno

Et voilà ! Encore une fois, les convolutions des coincidences m'amènent face à un de mes anciens élèves. Mon patron a tenté de recruter Bruno pour le poste que j'occupe. Ainsi, j'ai repris contact avec lui par l'intermédiaire de David. Bruno travaille à KL depuis près d'un an et nous avons pu ainsi reprendre contact. Comme Gwenaël, son épouse et lui sont fort sympatiques, nous avons passé un week end très agréable. Ils habitent Bangsar village, une localité proche de la nôtre et beaucoup plus adaptée à notre style de vie. Des petits magazins, un marché, des salons de massage de très bon niveau... et des tas de restos tous plus plus attirants les uns que les autres. De plus, leur condominium possède son propre petit resto pas cher.
Maintenant que j'ai planté le décor, il faut quand même que je dise que ce n'est pas toujours pour moi un grand plaisir que de retrouver des traces d'un passé que j'aimerai oublier parfois, mais pour le cas de Bruno, je suis prêt à toutes les exceptions de la terre. Il travaille pour la CGG et y apporte les valeurs que nous avons en commun. De plus, sa femme et lui ont un talent tout particulier quand il s'agit de parler avec mes enfants. Bruno a passé plusieurs heures dans la piscine à amuser ma descendance et j'avoue que sa patience est admirable.

mercredi 3 mai 2006

Suite de la suite

On prend les memes

Voici donc le mois de mai qui commence en Malaisie comme ailleurs par la fete du travail (sauf en Suisse m'a dit Jean-Luc). Les malais comme les francais, fetent le travail en l'evitant. J'ai d'ailleurs encore une vague fete la semaine prochaine qui devrait porter un coup fatal a notre productivite. Une fois plante le decor, voici les nouvelles. Mon suedois s'en va apres avoir remis ce qu'il pouvait en etat, emmenant avec lui le concepteur du produit. S'en va aussi le dernier ancien de l'equipe.
Le transfer de connaissance s'est bien fait et donc mon equipe d'origine, Kok Loong, Zaharuddin et Kelvin, est parfaitement operationnelle. Il y a un vrai esprit d'equipe, nous nous couvrons les uns les autres face aux interruptions et perturbations exterieures. Nous avons mis en place des echanges de connaissance et d'experience fort sympatiques. Je me sens mieux que jamais dans cet environnement multiculturel ou les valeurs reines sont competence et modestie. Je suis vraiment bien entoure.

Et on recommence

Tout ce monde est maintenant, la tete dans le guidon, le nez dans le code en train de donner 150% de ses capacites. Nous surfons sur la vague de nos premiers succes et nous en profitons pour abattre du travail. Ah, evidemment, le produit n'est pas encore a la hauteur de ce que les commerciaux ont vendus, mais le produit rattrape le prototype petit a petit. D'autre part, nous avons maintenant mis en place des procedures de qualite, nous avons des procedures ecrites pour toutes les taches recurrentes.
Bref, nous voila au pied de la montagne, prets a la gravir. Jamais je ne me suis senti aussi bien, jamais je n'ai eu une aussi merveilleuse equipe depuis Epizootie. Pour conclure, je reste. Nous reglerons les details plus tard, mais l'esprit en est la : si je m'en vais, le produit est foutu, si je reste, la boite est sauvee.
Theme original par Stephane Sulikowski modifie par Shinoli