10 heures du matin

Me voici donc de nouveau devant un ecran d'ordinateur au cybercafe du coin. Virginie et Elise sont parties faire du shopping et les garcons et moi sommes restes. Jean est devant sa gameboy et clement essaie de jouer a counterstrike ou quelque chose dans le genre. Pas de photo aujourd'hui encore, mais j'ai une excuse : les photos sont dans l'appareil, j'ai le cable, mais je soupconne les windows XP du cybercafe d'etre 'legerement' pirates et de ne pas contenir les drivers qu'ils sont censes avoir. Bref, impossible de transvase les photos de l'appareil sur l'ordinateur. Il faut donc les faire graver sur un CD, puis les transvaser du CD sur l'ordi, puis les operations habituelles de retaillage, sauvegarde a un format moins gourmand, telechargement sur mon site puis inclusion dans un article. Nous sommes encore en attente de Claudine et Pierre qui nous rejoignent le 2 juillet. On leur fera visiter deux ou trois choses a Bangkok avant de passer a la suite. Nous aimerions tester le train que tout le monde nous recommande, mais il y a aussi l'option de la location d'un minibus pour descendre jusqu'a la frontiere ou de l'avion pour la survoler directement.
Tiens, j'ai oublie de vous parler du karaoke ! Nous sommes loges au quatrieme etage, le plus cher, parce que le plus proche des activites et loisirs de l'hotel. Parmi ces activites, il y a cette occupation d'origine japonaise qui aurait plutot tendance a faire monter le taux d'adrenaline et baisser le niveau ambiant de tolerance au mauvais gout. Et clairement, la population de notre hotel (riches thailandais et divers ressortissants des emirats) adore venir s'egosiller et se prendre l'espace d'un soir pour la nouvelle star. C'est amusant de voir a quel point tout ces gens sont absolument incapables de se rendre compte du fait que chanter requiert du travail et de l'oreille.
Donc, tous les soirs, nous sommes temoins du pire en matiere de gemissements travailles, probablement accompagnes de minauderies inspires (nous ne pouvons qu'imaginer car la salle est fermee aux regards exterieurs, probablement pour preserver l'anonymat des coupables). Il fut un temps ou tout cela m'aurait suffisamment derange pour que je demande une chambre a l'etage d'en dessous, mais ces derniers temps, ca me fait surtout sourire.