Comme des sardines

Le train Thai, ca se negocie tout du long. En fait, comme nous ne sommes pas assez nombreux a aller au dela de la frontiere, le train est remplace par un bus, mais nous n'avons de billet pour ce dernier. Nous voila donc, debarques a la frontiere apres une nuit amusante avec un arret dans un "meeting politique" (y a un type avec un mega phone en train d'evangeliser une douzaine d'insomniaques dans une gare paumee) et aucune idee d'ou aller pour la suite. Virginie fait une paire de miracles (on se tasse a sept dans un petit taxi pour aller a la gare des bus, y a pas de place dans le bus, elle nous trouve un plus grand taxi, on s'entasse a sept dedans et on se tape huit heures de route avec les 4 momes...) on arrive, on saute dans le premier bateau a l'aube... et nous voila sur l'ile paradisiaque de Perentia. Virginie coure au bon hotel et nous prend les trois chambres necessaires. Ensuite nous avons vu arriver tous les backpackers du week-end qui cherchaient vainement des chambres libres dans tous les hotels du coin. Ouf, on est loge.
On est loge, oui, mais la premiere nuit nous est un peu difficile. Apres avoir trouve les trous dans la moustiquaire qui expliquait pourquoi tous les moustiques du quartier s'etaient donne rendez-vous dans notre lit, nous avons fait quelques achats d'insecticides divers a deux heures du matin pour finir une nuit assez agite par la presence sous nos fenetres du groupe electrogene. Odeurs de gazoil et la musique de la charge des walkiries signalant l'arrivee des helicopteres. Vous me direz tous que je n'avais qu'a acheter des boules quies, mais je n'en utilise que pour ecouter du rap. Dernier detail, je viens d'aider la dame du cafe a gerer son probleme de Wifi, et en consequence, elle me laisse l'internet gratuit, ce qui explique mon petit message de la journee. Je vous embrasse tous, a bientot.